Bonjour,
Il serait utile de prendre en compte la temporalité de la réponse… en effet, dans la mesure où nous sommes tous bipolaires et que cela se révèle de plus en plus, un simple questionnaire ne suffit plus… la fréquence et l’intensité, ainsi que l’augmentation de la fréquence dans le temps est à mesurer !
Quand je réponds à ce questionnaire pour m’amuser, me sachant très bien bipolaire avéré sans l’être puisqu’on l’est tous, se pose directement cette question en moi : je dois limiter la temporalité pour y répondre… un mois ? une semaine ? J’ai donc choisi quelque chose de l’ordre d’une semaine, et encore, peut-être quelques jours, la fréquence et l’intensité ainsi que leur amplification progressive dans le temps étant bien plus élevée que tout ce que j’ai pu lire et connaitre jusqu’ici…
Il s’agit donc pour moi tout simplement d’une augmentation d’énergie d’une certaine manière, qui amène une instabilité qu’on peut observer partout sur notre belle Terre, chez les autres et en nous même. La bipolarité devient simplement la radicalisation de la dualité, en attendant qu’on glisse vers cet autre univers.
Tel un pionnier, un fou aventurier, je viens me proposer à vous… d’une certaine manière. Voici le témoignage de ma vie, chaque journée est une semaine, un mois, une année en terme d’intensité et de nouvelles compréhensions, d’apprentissages, d’expérimentations.
Je ne suis plus au stade où il est important pour moi d’être bipolaire ou non, c’est complètement dépassé, je cherche un projet suffisamment excitant dans le sens réjouissant, transformateur de l’humanité, et le dernier que j’ai trouvé, c’est de me proposer pour accompagner les bipolaires avec un autre regard sur la bipolarité.
Car nous allons tous être diagnostiqués tôt ou tard… on va juste créer de nouvelles catégories, des tests plus complexes, scinder, étiqueter, et pendant le même temps des êtres s’éveillent suffisamment que pour clamer haut et fort : il est temps d’arrêter tout ça !
Alors prenez-le comme vous voulez, une bouffée d’espoir, une provocation, un appel à l’aide, cela m’importe peu, tout ce que je veux c’est vivre l’instant qui est là, celui de la moindre souffrance, en résonance avec l’univers qui n’en peux plus.
Je vous offre donc mon témoignage, sur quelques jours, de l’instantané, pour lequel les heures ne veulent plus rien dire, quand on fonctionne à la seconde, voire encore moins, comme cette question que je me pose, quelle est la vitesse de google ?
osonslajoie.com/tous-bipolaires
Ma soeur est bipolaire, mon père aussi, mon frère va le découvrir bientôt, le reste de la famille suivra, et l’humanité toute entière. Alors il est temps, chers amis, de vous dire combien je partage votre souffrance que je vis tellement intensément ces jours-ci, à en crever tellement je me sens seul dans cet univers, et qu’il est temps qu’on arrête les conneries !
Je crois que le monde est prêt, et c’est ce qui m’anime, à entendre ça, c’est en tous cas mon pari. Je suis mon chemin d’éveil, je cherche le bonheur, j’en fais ma priorité, et oh surprise, je me découvre probablement parmi les plus bipolaires des bipolaires de la terre !
C’est donc logique, cette logique s’inverse et je peux tout aussi bien méditer, me calmer, embrasser la terre, augmenter en énergie, envisager, soigner, créer, jouer, expérimenter… et l’instabilité est présente uniquement quand l’univers est trop décalé et ne comprends pas mon univers !
Alors chers vous, chers toi, chers nous, comprenons qu’il ne s’agit que de ça… les émotions sortent, la conscience s’expriment quand la douleur est trop forte, et nous amène petit à petit à lui laisser la place. Le tout est de trouver les processus régulateurs, propres à chacun, à chaque instant, tant à celui qui est déclaré bipolaire que celui qui est en sa présence, pour s’orienter vers ce qui lui permet la «survie» dans cet instant…
La vie devient donc instable, le jeu étant de rencontrer notre souffrance, nos émotions, et tant qu’on les medocs et autres méthodes monoculturales ne suffisent plus dans la complexité dans laquelle nous sommes entrés ! Car les émotions, c’est douloureux, je peux vous le dire, je les traverse de plus en plus intensément, je suis remonté plusieurs fois dans le ventre de ma mère, et en ce moment j’ai la sensation de porter toute la colère de la Terre.
Je ne le souhaite à personne, alors j’écris, je poésie, je vidéotise, j’analyse, j’ironise, je fais le fou, ce que je suis finalement comme chacun d’entre nous. Il est temps pour moi d’entrer dans ce nouveau paradigme, celui de l’authenticité, et c’est pour cela que j’écris ceci. Quelle que soit la manière dont ce message sera reçu, qu’il soit publié ou non, l’important pour moi est ma (sur)vie de l’instant.
C’est ça être bipolaire… c’est basculer rapidement d’un état à un autre, et quand la colère gronde de plus en plus dans notre monde et en nous, on n’a plus le choix ! Les variations deviennent de plus en plus intenses et incontrôlables d’une certaine manière, peu à peu tout le monde devient bipolaire et c’est dans cette espace que je crie haut et fort, la bipolarité n’existe pas !
La bipolarité, comme finalement une incapacité à refouler nos émotions, tel un bébé conscient de la réalité qui cherche à entrer en relation… c’est bien ce qui se passe, cette conscientisation progressive des émotions dans notre civilisation ! Une fois de plus, la bipolarité, une expression de ce mouvement planétaire.
Quand quelqu’un meurt, je suis bipolaire, quand je suis dans un embouteillage, je suis bipolaire… et maintenant, de plus en plus, chaque détail compte, chaque élément, chaque situation… C’est ça l’éveil, la pleine conscience, ça n’a rien d’amusant puisqu’il s’agit de vivre toute la souffrance et l’ignorance de laquelle nous sortons !
La souffrance est énorme, alors libérons là, permettons à nos amis bipolaires de rencontrer leurs émotions, de remonter dans leur passé et de les libérer, et faisons de même, faisons confiance en la vie, guérissons-nous les uns les autres !
Il est fini le temps des faux-semblants, des demi-mesures, voici cette folle alchimie, ce grand nettoyage… alors plongeons dedans allègrement puisque nous devrons dans tous les cas passer par là ! Alors faites ce que vous voulez, enfermez-moi, ignorez-moi, réagissez ou pas, j’ai peté les scores à votre test, je n’en suis pas fier, j’en souffre plus que quiconque au point que j’ai besoin pour me sentir vivre dans ce joyeux bordel de lancer cette bombe et de voir ce qui en sort.
